=> The Artriste

film aveugle

de : Michel Halenazvicieux

avec : Jean-Colas Dugadin (Roger Ballantine's), Bérédwis Beljo (Pippy Maleur).

l'histoire : À Hollymood, dans les années 20, Roger Ballantine's est un acteur très célèbre. De son côté, Pippy Maleur est une jeune figurante. L'arrivée du cinéma visuel va bouleverser leur vie. Lui, autrefois véritable vedette, va tomber dans l'oubli, alors qu'elle va devenir une véritable star du cinéma visuel. Leur histoire d'amour sera alors traversée par de nombreux obstacles.

à savoir : Ce film est un véritable hommage au cinéma aveugle, genre tombé en désuétude depuis l'apparition du cinéma visuel. Il faut dire que le cinéma aveugle était limité par la technique d'alors, car il était physiquement impossible de filmer en ce temps-là.

Le public n'avait donc le droit qu'à la bande-son, ce qui était bien dommage, mais comprenait un avantage certain : on pouvait diffuser les films à la radio, ou bien les publier en disque vinyl et les écouter à la maison sur son phonographe.

Le film reprend les codes du genre. Donc, à part l'affiche, vous ne verrez rien d'autre. En revanche, qu'est-ce que vos oreilles prendront ! Les deux acteurs principauix s'en donnent à coeur joie dans le bavardage, ce qui, il faut bien l'avouer, est un vrai rôle de composition pour Jean-Colas Dugadin.

Le cinéma aveugle, c'était la vraie démocratisation du cinéma ; temps révolu, hélas.

l'avis de Pierric Zemmour : muet

"Un cinéma sans image ? Moi, j'en reste sans voix... Sans déc', tu veux dire quoi, toi, de ça ? Moi, je préfère me taire, tiens. Nan mais, on se fout de notre gueule ! Les mecs, ils savent plus quoi inventer... Remarque, pendant ce temps-là, les cinémas Golmon ou Patré économisent leurs écrans... Encore une victoire du grand capital au détriment de la culture, ce qui... Hein ? Oui, oui, j'ai dit que je préférais me taire, et ça arrangerait tout le monde. OK."

l'avis de Jessica Pupute : sourde

"Je me suis endormie en écoutant la cassette..."

=> Ouaich Tom - Vazy

rap affreux-mage

La téci en force dans Bab-el-Web !!!

Le petit prince de banlieue s'installe dans les bacs à partir d'aujourd'hui, avec cet album empreint de la tendresse de Saint-Exupéry. Exemple de paroles : "Vazy 'tit prince sur ta planète / Tout petite comment tu t'la pètes / J'arrive avec ma grosse kalach' / Et comment j'te bâches !".

Fils spirituel de Diam's et de Joey Starr (d'ailleurs, le vrai prénom de Ouaich Tom, c'est Joey aussi), enfant qu'ils auraient pu avoir s'ils ne s'étaient pas entretués, le petit prince de la rime, donc, use et abuse des ressources cachées du céfran pour nous faire vibrer.

"Bien, bien, trankil, j'avoue, c'est dare ! Comment que je te l'ai tout fait, l'album. Personne y m'a trop trop pas aidééé, naaan, sans pitiééé, arrrrrêêête... Vazy, bâtard de bouffon, dégage, c'est moi la star".

Ouaich Tom répondait ici à la question de notre journaliste : "Et ta casquette, tu comptes la visser droit, un jour, sur le panier à moules qui te sert de tête ?". Il faut dire que notre journaliste, en l'occurence, n'était autre que la très conservatrice Jessica Pupute.

Voilà, il ne vous reste qu'à écouter ce subtil mélange de gouaille francilienne et de tempo bourrinos. Un album à savourer sur volume 180, les vitres ouvertes, en regardant salement les gens au feu rouge.

Vazy

auteur/compositeur/interprète/destructeur : Ouaich Tom

label : Shakhââl

1. J'hâbite Plâce Cauche

2. Ma caskett tient sur mes ch'veux

3. 'Tit prince trop une teupu

4. Koman j'fais pour gagner l'quizz ?

5. J'travaille à Pâris cé trop la plâce

6. Talbot'jour de Ouaich Tom

7. Ma meuf et son 'tit haut rose

8. Lâche ma caskett

9. Lâche j'te dis

10. Nostalgie d'un automne sépulcral

l'avis de Pierric Zemmour : mauvais

"Bon, vous le savez bien, je n'ai pas écouté cet album. Faut pas déconner, hein, t'as vu la gueule du keum... On atteint vraiment les bornes des limites de l'extrême fin-fond de la médiocrité, avec cette bouse, une insulte aux grands poètes babiens, Victor Hurgo et Arthur Rabot. Je ne suis pas raciste, hein, mais bon quand même, ce genre de cassos, ça devrait être éventré à la naissance."

l'avis de Nicophe Willem : très mauvais

"Je ne vais pas vous étonner... Je trouve ça nul. Non, pardon, pas nul... Exécrable ! Nan, même pas... Indigent, tiens, plutôt ! Oui, indigent, c'est bien, ça. On l'a beaucoup dit à propos de mes propres albums. je ne sais pas trop ce que ça voulait dire, mais bon, on me demande un avis intellectuel, alors je fais semblant de connaître du vocabulaire !"

l'avis de Jessica Pupute : très très très mais alors très vraiment très très mauvais

"Pfff... Presque aussi mauvais que le débat des frimaires socialcolistes de mercredi soir..."

=> Les mille de Milie

savamment maman

Emilie Trouvtou, dite "Milie" dans le milieu, s'est enfin décidée à exposer la crème de la crème de ses inventions.

A la fois artiste, ingénieure et mère de famille, la créatrice bondevillaise a fourmillé d'idées nouvelles cette année, le tout axé sur le thème de l'enfance.

Elle argumente : "Quand vous devenez maman, le monde semble d'un coup plus obscur, opaque, inintelligible. Une cuillère n'est plus une cuillère dans les mains de votre bébé ; c'est un nunchaku, une matraque, une catapulte à compote... J'ai donc décidé d'axer mon travail de création sur l'adaptation du monde aux enfants".

Et de reprendre l'exemple de la cuillère, qu'elle a améliorée grâce à un manche tournant, qui évite l'expulsion de ladite compote (voir la démonstration sur l'affiche). Stabilité garantie.

"Il faut joindre l'utile à l'agréable, l'esthétique à l'ingéniosité, l'art à la technique. Car si c'est un art d'être maman, c'est surtout un répertoire de techniques !".

Pas faux. Et cela est confirmé par la nécessité de toutes ses inventions, comme, pêle-mêle : le verre inrenversable et incassable, la bouteille de javel à réaction qui se range toute seule dans le placard du haut, les escaliers amovibles qui se transforment en pente à 90% quand bébé essaie de monter, le chapeau-glu indécollable...

Une expo à aller voir d'urgence, surtout pour les jeunes parents en manque d'inspiration, du 29 septembre au 15 octobre, à la Salle Monel de Bondeville.

l'avis de Jessica Pupute : smiley

"Excellent ! A recommander pour toutes les jeunes mamans : comment parvenir à adapter le quotidien à ces handicapés de la vie que sont les enfants. Oui, oui, je le pense vraiment. J'ai jamais été très branchée gamins, vous savez... Faut dire aussi qu'avec un utérus en plastoc, des ovaires en plastoc, des hormones en plastoc... C'est pas facile, pour moi, d'en avoir !"

l'avis d'Andy Variole : similé

"Oui, bon, alors, tout ça, c'est pas vraiment de la création. Mlle Trouvtou ne fait que repiquer les idées des autres. Si vous croyez que j'ai pas vu la marque Ikéa sur la cuillère magique, vous vous trompez ! J'ai l'oeil, moi, pour ces trucs-là ! C'est une honte, Monsieur. Farpaitement. Je dirai même plus, une honte honteuse ! Bouh !!!"

=> Les aventures de Glinglin

attention y'a les hergé qui surveillent

de : Steven Spilbeurk

basé sur la B.D. de : Air-J (le rappeur ?)

avec : Yo de la Houpette (Glinglin), Nick Belkaskett (Le Capitaine Hardrok), John Le Mellon (Duplond), Olive Shapobah (Duplont), un clébard ramassé dans la rue et bouffé après le tournage (Mildiou).

La voilà enfin, cette adaptation tant attendue du plus célèbre reporter de la planète B.D. !

Glinglin et son vieil ami, le Capitaine Hardrok, sont tranquillement en train de se siroter une canette en chinant sur la foire-à-tout de Boudinsart. Ils y trouvent une vieille bouteille de bourbon 125 d'âge, qu'ils rentrent se siroter peinard à l'appartement de Glinglin.

En finissant le délicieux breuvage, ils découvrent dans le culot un message secret. C'est une carte désignant l'emplacement d'un trésor. Celui-ci se trouverait au coeur du château de Boudinsart. Ils hurlent de joie, le chien Mildiou prend peur et aboie ; comme Glinglin et Hardrok sont de bons Français, ils lui collent une branlée.

Débute alors, en compagnie des deux superflics Duplond et Duplont, une chasse au trésor passionnante...

l'avis d'Andy Variole : well

"C'est une gageure et un risque d'adapter une bande-dessinée aussi connue... Heureusement, Spilbeurk a su conserver cet esprit légèrement alcolisé qui enveloppe la production originelle de Air-J. Mention spéciale aux acteurs, qui sont plus vrais que nature !... D'ailleurs, il paraît qu'ils n'ont pas eu trop à se forcer pour l'interprétation..."

l'avis de Jessica Pupute :wah

"Je suis toute émerveillée par l'avant-première... Glinglin est trop sexy, je l'adore. Mais il paraît qu'on ne le voit jamais avec une femme... Oh ? Même comme moi ?... En plastique ?..."

=> La Guerre des houblons

vieillerie copiée mille fois

de : Yvres Robert

basé sur un roman de : Louis-Pierre Gros

avec : Johann Epirloui (Petit Bibus), Cyrille Hic (Lebroc)

Ce film va fêter ses 50 ans, et il n'a pas pris une ride. Non, plutôt des crevasses, en fait.

Pourtant, cette sympathique comédie qui faisait rire Papy-Mamy dans les cinoches à un franc cinquante ne manque pas du charme suranné (oui, oui, avec deux "n") des productions désuettes.

Oui, mais voilà, on s'est fadé tout un tas de remakes à la con, ce qui fait qu'on n'en peut plus de l'histoire.

En gros, deux villages se font la guerre. C'est à celui qui piquera le plus de capsules de bière à l'autre.

Alors voilà, Lebroc il a l'idée de décapsuler toutes les canettes, afin de rien se faire piquer du tout. Problème : comment garder la bière consommable, dans ces conditions ? Tout le monde s'empresse alors de finir les bouteilles, et là, les ennuis commencent.

Notons cette fameuse réplique de Petit Bibus, restée dans les annales (oui, oui, avec deux "n") : "Si -hic!- je n'en aurais savé que je serai -hic!- pas viendu". Une pensée pour le dialoguiste, aussi bourré que les acteurs.

Un film à déguster avec une bouteille de schnapps, ou alors c'est la mort.

l'avis d'Anna Damidoff : caca

"Ce film est horrible. Les tons sépia sont dépassés. Oui, je sais, c'est parce qu'il a un demi-siècle bientôt... C'est pas une raison ! Un coup de peinture dessus, et on en parle plus !!! Et les décors !!! Que dire des décors ? Top facilité : campagne et forêt. Aucune originalité. Pfff... C'est du pur foutage de goulasse..."

l'avis de Jessica Pupute : proutprout

"Je ne comprends pas : pourquoi vous acharnez-vous sur cette jolie fable d'antan ? La Guerre des houblons est un classique du cinéma babien d'après-guerre. Je le regarde avec beaucoup d'émotion... Nan, je déconne. en fait, je me fais chier devant, comme tout le monde, mais bon, je dis que c'est une merveille, comme tout le monde aussi. J'ai une réputation à tenir, moi !"

=> La vie flamenco

biographie

auteur : Mammouth Rosita

éditeur : Grallimard

Vous ne connaissez peut-être pas Mammouth Rosita, et c'est bien normal.

L'idole des milieux underground, tenancier du cabaret "The Cross Island", ne faisait jusqu'alors jamais de vagues, plus intéressé par le milieu de la night rouennais que par sa publicité personnelle.

D.J. à ses heures perdues, mais aussi, selon ses humeurs, styliste, rockeur, coiffeur, chauffeur routier, esthéticien ou motard, ce génial touche-à-tout n'a jamais réussi définitivement à se placer.

"C'est que je suis le fils spirituel à la fois des ZZ Top et de Michou, ce qui rend toute tentative de me définir dans l'absolu complètement vaine", concède le poilu autodidacte.

Dans ce livre autobiographique tout en violence diaphane et en légèreté plombée, Mammouth Rosita raconte son histoire, celle d'un mec qui ne s'est jamais senti appartenir totalement à un camp ou un autre : "Est-ce ma faute si j'aime réaliser des permanentes à des vieilles dames tout en écoutant Motorhead, ou bien biker sur ma Harley durant des heures en me passant en boucle le dernier Sliimy ?".

Dans ce roman personnel sans concession, Mammouth Rosita plaide donc pour un abattage systématique des cloisons : "Pour mes potes bikers, je suis une tafiole. Pour mes potes des backrooms, je suis un gros macho insensible. Ils ont tous tort : je suis Mammouth Rosita, l'évolution ultime du genre humain".

Tafiole ou macho, on ne sait pas trop. Mégalo, en revanche...

l'avis de Jessica Pupute : blabla

"Je n'ai rien compris à cette biographie. Pourtant, j'ai appris à lire depuis ma dernière chronique littéraire, et je croyais que ça suffirait. Je dois me rendre à l'évidence : pas du tout. Alors, on cause de qui, d'un gros costaud poilu ou d'un minet ? Pffff... J'ai tellement rien compris à ce que j'ai lu, que je crois que je pourrais faire chroniqueuse au grand Journal ou chez Ruquier..."

l'avis de Pierric Zemmour : glagla

"Bon, moi, je n'ai pas lu ce bouquin, mais je vais vous dire pourquoi : j'ai bien senti que ça allait encore être une grosse m*** commerciale. Je ne vais quand même pas m'user les yeux sur ça. Mais si vous croyez que le fait de ne pas l'avoir lu va m'empêcher de donner mon avis dessus... N'achetez pas ça, ça doit être très mauvais. Enfin moi, je dis ça, en fait, je sais pas... Si ça se trouve, c'est super."

=> Kung Fu Panbab 2

il met les bouchées doubles !

de : Mat Padsushi

produit par : DreamWorst

avec la voix de : Mat Padsushi (Panbab)

Le grand Panbab, expert en arts marsouins, est de retour, et tente d'imposer sa passion pour la bouffe asiatique à tout l'empire babien.

Mais il doit lutter, car dans l'empire babien, on ne prend pas souvent le soin de manger avant l'apéro.

Cela constitue une remise en cause violente des coutumes locales, et le grand Panbab va devoir lutter de toutes ses baguettes...

Une belle fable éducative, qui apprend aux jeunes à bien s'alimenter avant toute ingestion d'alcool.

le mot du réalisateur : Mat Padsushi

"Heuuuu... En fait, c'est juste une connerie que j'ai réalisée sur mon PC portable... Comment cela se fait-il qu'on la retrouve au cinoche ? Mince, quelqu'un m'a piraté ! Mais que fait Hadopi ? C'est un scandale ! J'ai le droit de percevoir d'immenses droits d'auteur... Et avec, je me ferai des super-restaus !"

l'avis de Jessica Pupute : hype !

"C'est dééééliiiire. J'adôôôôre... C'est vraiment super pour les enfants, ou même les adultes avec un QI inférieur à 30, comme moi. Il y a un message pas trop compliqué à comprendre, enfin ! C'est crop mignon, ça vaut bien un Disnouille, cette affaire-làààà... Il est trop marrant, le p'tit gros, làààà..."

le second mot du réalisateur

"Tu sais ce qu'il te dit, le p'tit gros, connasse ?..."

=> Ouverture du SO-6

la scène des musiques iréelles

Il n'y avait pas de raison, après tout.

La CREA avait bien ouvert le 106, à l'automne dernier, alors la CBEA (Communauté BAB et Echoppes Autour) n'a pas voulu être en reste par rapport à sa rivale.

D'où l'ouverture de la scène des musiques iréelles, qui n'ont jamais existé, et n'existeront probablement jamais, ce prochain 21 juin, jour ô combien symbolique de la fête de la zik.

Christian Bafius, le président de la CBEA, commente : "Nous avons décidé d'appeler cette scène le SO-6, en hommage à nos financeurs principaux, Philippe Chippolata et Thierry Merguès. Ca va chauffer comme dans un barbeuk !".

Au programme du concert d'ouverture, que du beau boyau : Mat & the Schlasss, Peter Nodin, qui viennent tous de produire un album récemment, et le grand retour de Sylvinho, qui nourrira son public de sa célèbre danse, la fameuse "Poïpoï".

Depuis la fermeture de l'Exo 1000, pour cause d'endormissement général, le public babien n'avait plus de lieu de retrouvailles pour écouter les artistes contemporains. Voilà enfin un vide comblé !

=> Very BAB Trip 2

good morning babkok

de : Old Philipp

produit par : Old Philipp

avec : Guily Coupeur (Phil Vénèr), Nicked Heslsms (Stu Praillece), Mach Galonderaki (Alan Garneur)

Phil, Stu et Alan s’offrent un voyage exotique en terrasse de la BAB (dite "Babkok"), à l'occasion du mariage d'un pote.

Après l'inoubliable soirée d'enterrement de vie de garçon de ce dernier au premier étage, ils ne veulent rien laisser au hasard, et optent pour un cocktail sans alcool, apparemment sans risque, avant la cérémonie.

Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Ce qui s'est passé au premier étage est imaginable au premier étage, mais ce qui se passe en terrasse dépasse l’imagination...

Deux ans après, la suite de Very BAB Trip nous entraîne dans un univers encore plus délirant que le premier opus...

l'avis de Jessica Pupute : Heu

"Bon... La picole, OK, c'est quand même pas moi qui vais dire le contraire, avec tout le champ' que je m'envoie à l'Elysée, Matignon, dans les salons du FMI... Mais là, c'est de la débauche vulgaire et gratuite, l'apologie de l'auto-destruction... Ils font peur, ces gars-là. Gens de mauvaise vie !"

l'avis de George Clownery : Nickel

"Well, well, well... Incredible. Ce film me rappelle mes meilleures soirées avec mon pote Ritch ! J'avais comme l'impression d'y être ! Y'a pas à dire, ce genre de pamphlet nous touche au plus prêt, au coeur, au gosier, et bien sûr, à la tête. Putain de marteau-piqueur dans le crâne ! Naaaan..."

=> Peter Nodin - Like a D(i)SK

pop politique

Voilà enfin un mec qui n'a pas peur de s'engager !

Crooner aux accents démocratiques insolents et décalés, Peter Nodin n'est pas du genre à faire dans le détail. Pour preuve, ce nouvel album rempli de dix chansons aux teintes critiques et sociétales.

Maintenant qu'on a bien fait dans le style Inrocks, on peut enfin écrire une suite d'article compréhensible par plus de 0.1 % de la population.

En fait, Peter Nodin st un vrai chanteur bien. Avec une conscience. Politique au premier degré, sociale au second.

Pour preuve le déjà cultissime "Mon genou en vrac dans la ville de Martine", histoire étrange d'un mec qui tombe à Lille, se massacre la rotule, et en tient rigueur à la maire socialiste. Ou bien le futur standard "Tout est bon, dans la Rince-Cochon", où il fait état de toute sa fureur houblonesque.

"J'ai voulu réaliser un album engagé dans le temps moderne", confie le gars, "car pour durer l'éternité, il faut s'ancrer dans la vérité de l'instant". Puis il ne dit plus rien, parce qu'il laisse tomber son carnet de notes, où son agent a consigné patiemment quelques répliques.

Il est comme ça, le Peter Nodin. Vif, entier, simple... Et terriblement efficace. Un album à écouter en prenant tout son temps.

Like a D(i)SK

auteur/compositeur/interprète : Peter Nodin

label : Charming Records

1. On the road of Dieppe (every day)

2. Mon genou en vrac dans la ville de Martine

3. Tout est bon, dans la Rince-Cochon

4. Like a D(i)SK

5. Quand j'étais bûcheron

6. On fait la teuf ? J'ai eu le TOEFL !

7. J'aurais voté DSK

8. Ca reste mon idole

9. Retour à Ry

10. Give me your phone number, miss

l'avis de Jessica Pupute: houuu

"J'adôôôôre. On sent le gars de droite qui se fait violence : macho mais sensible, UMP mais nostalgique de DSK, soucieux des grands drames sociaux, mais expert de la fête. J'aimerais bien le rencontrer. Peter Nodin, si vous m'entendez, mon n° de portable est le 06.**.**.**.**. Quoi ? Ah, j'ai déjà 54 appels. Cooool..."

l'avis de Nicophe Willem : zobi

"Nul. Comme d'hab', dans cette rubrique. On ne parle même pas des vrais auteurs, on leur demande juste de critiquer des merdes. Messieurs les censeurs, bonsoir !"