n°193 - sortie ciné

=> The Artriste

film aveugle

de : Michel Halenazvicieux

avec : Jean-Colas Dugadin (Roger Ballantine's), Bérédwis Beljo (Pippy Maleur).

l'histoire : À Hollymood, dans les années 20, Roger Ballantine's est un acteur très célèbre. De son côté, Pippy Maleur est une jeune figurante. L'arrivée du cinéma visuel va bouleverser leur vie. Lui, autrefois véritable vedette, va tomber dans l'oubli, alors qu'elle va devenir une véritable star du cinéma visuel. Leur histoire d'amour sera alors traversée par de nombreux obstacles.

à savoir : Ce film est un véritable hommage au cinéma aveugle, genre tombé en désuétude depuis l'apparition du cinéma visuel. Il faut dire que le cinéma aveugle était limité par la technique d'alors, car il était physiquement impossible de filmer en ce temps-là.

Le public n'avait donc le droit qu'à la bande-son, ce qui était bien dommage, mais comprenait un avantage certain : on pouvait diffuser les films à la radio, ou bien les publier en disque vinyl et les écouter à la maison sur son phonographe.

Le film reprend les codes du genre. Donc, à part l'affiche, vous ne verrez rien d'autre. En revanche, qu'est-ce que vos oreilles prendront ! Les deux acteurs principauix s'en donnent à coeur joie dans le bavardage, ce qui, il faut bien l'avouer, est un vrai rôle de composition pour Jean-Colas Dugadin.

Le cinéma aveugle, c'était la vraie démocratisation du cinéma ; temps révolu, hélas.

l'avis de Pierric Zemmour : muet

"Un cinéma sans image ? Moi, j'en reste sans voix... Sans déc', tu veux dire quoi, toi, de ça ? Moi, je préfère me taire, tiens. Nan mais, on se fout de notre gueule ! Les mecs, ils savent plus quoi inventer... Remarque, pendant ce temps-là, les cinémas Golmon ou Patré économisent leurs écrans... Encore une victoire du grand capital au détriment de la culture, ce qui... Hein ? Oui, oui, j'ai dit que je préférais me taire, et ça arrangerait tout le monde. OK."

l'avis de Jessica Pupute : sourde

"Je me suis endormie en écoutant la cassette..."