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17 mai 2007

Arts plastiques / Photo / Déco

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     CULTURE VESTIMENTAIRE

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sarko_ziiip=> Sarko Ziiip ! - une histoire des braguettes de De Gaulle à nos jours

une exposition de sujets politiques glissants par Knut Kugnet

Le célèbre couturier allemand Knut Kugnet est un fin observateur de la vie politique en France. Installé dans notre beau pays depuis 1958, il en a vu passer des présidents, et avec eux, de nombreuses braguettes différents.

L'idée pourra paraître saugrenue. Associer chacun de nos chefs d'état successifs à un modèle de clôture de haut de pantalon. Et pourtant, Knut souligne fort justement : "Ach, vos brésidents te la Rébublikeu, ils vont pizer kommeu tout le monteu, hein ? Ach so... Ils zont équibés, et z'est tout".

Ainsi, la petite histoire raconte que chaque magistrat suprême demanda sa petite modification personnelle du costume présidentiel, afin de l'adapter à son idée de la France et des vespasiennes. Et tout cela est exposé au Musée Hum ! jusqu'au 26 mai, incroyable rassemblement d'objets uniques.

=> La braguette De Gaulle, dite "Grande Charlotte", avait pour caractéristique principale de chevrotter lorsqu'on (euh, lorsqu' "il") l'ouvrait. Immense (1m50 de longueur), elle fut le symbole de la réconciliation avec l'Afrique, puisque le Général avait la réputation d'être fort bien doté de nature de ce côté-là, ce qui lui permettait d'être surnommé le "jumeau blanc" par de nombreux chefs d'état d'Afrique Noire. M. De Gaulle aurait d'ailleurs déclaré : "Vive la Quéquette libre", parole qui fut honteusement détournée par de prétentieux canadiens, ivres de séparatisme mal placé.

=> La braguette Pompidou, dite "Place Bonnebourg", était sans doute la plus moderne de toute l'histoire. Axée sur une acceptation de l'être infini en soi, porteur d'une culture universelle et transcendant les infinis déserts du Subreptice, elle devait symbolier également l'accession à l'art le plus abscons des masses populaires les plus avinées. Trente artistes planchèrent de concert pendant un mois sur l'objet. On finit par se mettre d'accord, après d'âpres discussions, sur deux lamelles métalliques dentelées, permettant d'être imbriquées progressivement l'une dans l'autre par le biais d'une glissière munie d'une petite goupille. l'art venait de vaincre une nouvelle fois.

=> La braguette Giscard, dite "Accordéon délicieux", se voulait proche du peuple. Cela n'empêchait pas de la réaliser dans les matières les plus luxueuses, et elle fut sertie de diamants offerts généreusement par un certain M. Bokassa. D'ailleurs, lorsque les services de police judiciaire se mêlèrent de ce qui ne les regardait pas en osant demander à M. Giscard d'Estaing ce qu'il avait bien pu faire des précieux carbones, celui-ci répondit : "Devinez où ils sont".

=> La braguette Mitterrand, dite "Force tranquille", établit une vraie rupture avec les précédentes, car il fut soudainement décidé que le président porterait désormais à gauche. Avec l'élégance qui le symbolisait, M. Mitterrand fit remarquer qu'une braguette de chef d'état se devait de sentir toujours bon, il demanda donc qu'un petit vaporisateur automatique pût assurer qu'elle sentît constamment la rose. Connaissant la réputation de chaud lapin du bon Mitterrand, il est à peu près certain qu'il s'agissait aussi de s'assurer de ne jamais incommoder la moindre farouche donzelle lors d'une incartade imprévue. Car rappelez-vous que si la génération d'avant l'avait surnommé "Tonton", beaucoup de gens de la nôtre aurait pu l'appeler "Papa".

=> La braguette Chirac, dite "Noeud-noeud", fut créée uniquement en vue d'évacuer un maximum de pinard et de Corona en un minimum de temps, et de pouvoir recommencer cinq minutes plus tard. Glissière du bon-vivant par excellence, elle permit également en temps voulu de sortir le paquet sur la table, parfois avec bonheur, comme devant M. Bush, parfois moins, comme lors de la dissolution. Mais de toute façon, M. chirac ne prêta guère d'attention à son pantalon lors de ses mandats, préférant plutôt s'intéresser à cette veste qui se retournait si facilement.

=> La braguette Sarkozy, dite "Etui de Kärcher", vient d'être commandée, et s'inspire de la fermeture-éclair de Sangatte. Elle permettrait de cacher intégralement un flashball, ce qui tombe bien, puisqu'une rumeur prétend que notre nouveau président serait né avec cet ustensile à la place du... Rumeur démentie par Cécilia elle-même, qui explique : "Le flashball est là pour cacher les ridicules 68 millimètres du pénis de mon mari. Petit bonhomme, petit engin. Ce qui explique que je sois allée chercher ailleurs". M. Sarkozy, complexé, affirme avoir subi depuis une opération pour remédier à cette intolérable infâmie. Et de déclarer ainsi : "Mes 68, c'est terminé".

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